- 25.11.2024, lundi
- 02:28
Des photos de certains des otages israéliens détenus à Gaza depuis les attaques du 7 octobre sont placardées sur un panneau de rue à Tel Aviv lors d'une manifestation appelant à leur libération le 10 février 2024.
Des milliers d'Israéliens ont manifesté, samedi, dans les villes de Tel-Aviv (centre) et Haïfa (nord), exigeant le limogeage du gouvernement actuel dirigé par Benyamin Netanyahu, la tenue d'élections anticipées et la conclusion d'un accord d'échange pour le retour des prisonniers de la bande de Gaza.
La chaîne privée "12" a indiqué que des milliers d'Israéliens se sont rassemblés sur la place "Bima" au centre-ville de Tel Aviv, contre le gouvernement Netanyahu et pour exiger des élections anticipées.
De son côté, la Société de radiodiffusion officielle israélienne a rapporté
"qu'une manifestation massive a été tenue à Tel-Aviv pour revendiquer un accord d'échange garantissant le retour de toutes les personnes kidnappées"
, notant également que deux manifestations ont été organisées devant les maisons de Netanyahu à Jérusalem.
Par ailleurs, Yediot Aharonot a affirmé que près de 3 000 protestataires se sont rassemblés au carrefour Horev dans la ville de Haïfa, exigeant un changement immédiat du gouvernement. Au cours de ces rassemblements, et les manifestants ont brandi des banderoles sur lesquelles ils ont écrit:
Les élections, maintenant.
On s'attend à ce que le rythme des manifestations contre le gouvernement de Netanyahu s'intensifie dans la soirée de samedi dans tout le pays, notamment dans les villes de Tel Aviv et de Jérusalem.
Les responsables israéliens estiment qu'il y a environ
"136 otages toujours détenus dans la bande de Gaza"
, depuis l'attaque surprise du Hamas lancée le 7 octobre 2023 contre des positions militaires israéliennes et des colonies qui entourent l'enclave palestinienne.
Le Hamas avait capturé 239 Israéliens le 7 octobre dernier lors d'une attaque qu'il a menée contre les colonies de l'enveloppe de Gaza, alors qu'Israël détient environ 7 000 Palestiniens dans ses prisons, dont 200 enfants, 78 femmes et des centaines de malades et de blessés.
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