La Thaïlande applique des lois très sévères en matière de lèse-majesté. Tout acte jugé diffamatoire, insultant ou menaçant envers le roi Maha Vajiralongkorn, la reine, leurs héritiers ou le régent, est passible de trois à quinze ans de prison pour chaque chef d’accusation.
Lors d'une manifestation prodémocratie en 2020, Napasit portait un débardeur noir laissant dépasser le nombril, en référence à des photos parues dans certains médias européens plusieurs années auparavant du roi vêtu de manière similaire.
Selon TLHR, le tribunal dans son jugement a déclaré:
Le roi a un statut sacré qui ne doit pas être violé.
Les médias nationaux et internationaux doivent faire preuve d'une grande prudence dans leurs reportages sur les cas de lèse-majesté et sur la monarchie en général, sous peine d'être poursuivis.
Le parti réformiste Move Forward (MFP), qui a remporté le plus grand nombre de sièges lors des élections de mai, a fait campagne en promettant d'assouplir la loi.
Mais mercredi, le chef du parti, Pita Limjaroenrat, a été suspendu de ses fonctions de député en raison de soupçons d'irrégularités, et ses deux tentatives pour devenir Premier ministre ont été bloquées au Parlement.