- 25.11.2024, lundi
- 16:46
La mosquée Omari, fondée il y a plus de 1 400 ans et troisième plus grande mosquée de Palestine, a été détruite.
Le ministre palestinien du Tourisme et du Patrimoine, Hani Al-Hayek, a dénoncé lundi la destruction de plus de 188 sites archéologiques dans la Bande de Gaza par l'armée israélienne depuis le début de l'agression, le 7 octobre 2023.
Lors d’un symposium organisé à Ramallah sur le thème "La destruction du patrimoine culturel à Gaza", Al-Hayek a précisé que ces attaques avaient causé des dommages totaux ou partiels à ces sites historiques. Parmi eux figurent des musées, des mosquées, des églises historiques et des objets d’une grande valeur culturelle.
Il a accusé Israël de viser délibérément les sites archéologiques pour effacer l’histoire palestinienne
. De plus, il a affirmé:
Ces lieux représentent une part essentielle de l’identité nationale palestinienne et témoignent de notre présence historique sur cette terre.
Il a ajouté que ces destructions s’inscrivent dans une volonté de
"détruire tout ce qui est palestinien, de l’Homme jusqu’à la pierre"
.
Selon les statistiques du Bureau d’information du gouvernement à Gaza, environ 206 sites patrimoniaux sur un total de 325 ont été touchés, y compris des édifices majeurs tels que:
- La mosquée Omari, troisième plus grande mosquée de Palestine, fondée il y a plus de 1 400 ans.
- L’église Saint-Porphyre, la plus ancienne de Gaza et l’une des plus anciennes au monde, construite au Ve siècle.
Depuis le début de l’agression israélienne, soutenue par les États-Unis, près de 149 000 victimes palestiniennes ont été recensées, incluant des morts, des blessés et plus de 10 000 disparus, pour la plupart des femmes et des enfants. Cette situation est accompagnée d’une destruction massive, d’une famine et d’une crise humanitaire qualifiée parmi les pires au monde.
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