La première semaine des JO 2024 de Paris a été marquée par une série de polémiques et de maladresses qui ont assombri l'événement. Retour sur les principaux incidents.
Cérémonie d'ouverture controversée
La cérémonie d'ouverture a été vivement critiquée pour ses choix artistiques.
Cette performance a suscité une vague d'indignation parmi les personnalités politiques de droite et les internautes.
Confusion des noms de Corée
Une gaffe notable a eu lieu lors de la présentation des délégations de chaque pays. Les athlètes de la Corée du Sud ont été présentés à tort comme des sportifs de Corée du Nord. Le ministère sud-coréen des Sports a exprimé sa déception et a demandé au ministère des Affaires étrangères de protester fermement auprès de la France. Le Comité international olympique (CIO) a présenté ses excuses pour cette erreur.
Drapeau olympique monté à l'envers
Lors de la cérémonie d'ouverture, le drapeau olympique a été hissé à l'envers, une erreur immédiatement soulignée par les téléspectateurs sur les réseaux sociaux. Ce couac est survenu alors qu'une cavalière apportait le drapeau sur un cheval flottant, et il a été hissé avec les anneaux du bas en haut.
Voile et casquette de Sounkamba Sylla
La sprinteuse française Sounkamba Sylla, musulmane pratiquante, a caché son voile sous une casquette pour éviter les sanctions de la Fédération française d'athlétisme et du Comité international olympique. Cette solution avait déjà été adoptée lors des Championnats d'Europe d'athlétisme à Rome. Sylla a exprimé sa frustration sur les réseaux sociaux, critiquant l'interdiction du port du voile lors des compétitions.
Hymne erroné pour le Soudan du Sud
Le Soudan du Sud a remporté son match de basket contre Porto Rico, mais l'organisation a diffusé le mauvais hymne national pour le pays africain. Les supporters et le public ont réagi avec mécontentement. Le comité d'organisation a présenté ses excuses et a promis de prévenir de telles erreurs à l'avenir.
Pollution de la Seine et report du triathlon masculin
L'épreuve masculine du triathlon a été reportée en raison de la pollution de la Seine, dégradée par de fortes pluies. Les organisateurs ont souligné que la santé des athlètes était une priorité et ont reprogrammé l'épreuve pour mercredi, en attendant des analyses de l'eau conformes aux standards sanitaires.
D'autre part, le Comité olympique belge a annoncé, ce dimanche, que Claire Michel, triathlète belge, est hospitalisée depuis quatre jours à cause d'une infection à la bactérie E.Coli, selon un article du quotidien belge De Standaard.
Selon le comité, l'athlète a contracté la bactérie lors de sa baignade dans la Seine, provoquant des problèmes gastriques. Cette situation a contraint l'équipe belge à déclarer forfait pour le relais mixte prévu ce lundi, annulant également le dernier entraînement de l'équipe.
Restauration critiquée au Village olympique
Les athlètes se sont plaints de la qualité et de la quantité de la nourriture servie par Sodexo Live ! au Village olympique. Des portions trop petites, un manque de protéines animales et des files d'attente trop longues ont été dénoncés. Simone Biles et d'autres athlètes ont exprimé leur déception, et les organisateurs ont dû ajuster les approvisionnements pour répondre aux besoins des sportifs.
Absence de climatisation
Le nageur italien Thomas Ceccon a critiqué l'absence de climatisation dans les chambres du village olympique, se plaignant de la chaleur et de la mauvaise qualité de la nourriture. Des athlètes ont même été filmés en train de dormir dehors pour échapper à la chaleur des chambres.
Ces incidents illustrent bien les défis auxquels sont confrontés les organisateurs des JO de Paris 2024. Tandis que certains voient dans ces problèmes une opportunité d'améliorer l'événement, d'autres y perçoivent une série de maladresses qui ternissent l'image des Jeux.
Les prochains jours seront cruciaux pour redresser la barre et garantir le succès de cette édition olympique.