La Tunisie et l'Algérie appellent à intensifier les efforts pour mettre fin à l'agression contre Gaza

10:1817/10/2023, Salı
MAJ: 17/10/2023, Salı
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Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Nabil Ammar et son homologue algérien Ahmed Attaf. Crédit photo: Facebook
Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Nabil Ammar et son homologue algérien Ahmed Attaf. Crédit photo: Facebook

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Nabil Ammar, s'est entretenu, lundi, avec son homologue algérien Ahmed Attaf, de "la nécessité d'intensifier les efforts pour mettre fin à l'agression israélienne contre la Bande de Gaza, dont sont victimes des civils et des enfants".

C'est ce qui ressort d'un communiqué du ministère tunisien des Affaires étrangères publié sur sa page officielle Facebook, à l'issue d'une rencontre entre les deux ministres dans le cadre de leur participation à la 20e session de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays d'Afrique et d'Europe du Nord, accueillie par l'Algérie les 16 et 17 octobre.



Selon le communiqué, Ammar et Attaf ont souligné
"la nécessité pour la communauté internationale de faire face aux tentatives visant à déplacer le peuple palestinien et à le dépouiller de ses terres".

Au cours de l'entretien,
"l'accent a été mis sur l'importance de maintenir la communication et d'échanger des points de vue entre les pays africains et les pays d'Europe du Nord sur les questions liées au développement, à la sécurité et à la paix sur le continent africain"
, peut-on lire dans le communiqué.

Dimanche, Nabil Ammar a appelé à l'intervention de la communauté internationale pour imposer une cessation immédiate de l'agression israélienne contre la Bande de Gaza, affirmant que Tel Aviv
"viole outrageusement les règles les plus élémentaires du droit humanitaire et les valeurs des droits de l'homme"
, selon un communiqué publié par le ministère tunisien des Affaires étrangères.

Les bombardements israéliens et le siège de la Bande de Gaza n'ont pas cessé, dix jours après le déclenchement des hostilités avec le mouvement de résistance palestinien Hamas. Selon l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), plus d'un million de personnes, soit près de la moitié de la population totale de Gaza, ont été déplacées.

Gaza connaît une grave crise humanitaire: il n'y a plus d'électricité, l'eau, la nourriture, le carburant et les fournitures médicales viennent à manquer, tandis que les civils fuient vers le sud à la suite de l'avertissement israélien d'évacuer les zones du nord de l’enclave.


Les affrontements ont commencé le 7 octobre, lorsque le Hamas a déclenché l'opération "Déluge d'Al-Aqsa", une attaque surprise sur plusieurs fronts comprenant un barrage de tirs de roquettes et des infiltrations en territoire israélien par voie de terre, de mer et d'air. Le groupe a déclaré que cette incursion était une riposte à la prise d'assaut de la mosquée d'Al-Aqsa et à l'augmentation des violences commises par les colons.


L'armée israélienne a ensuite lancé l'opération
"Épées de fer"
contre des cibles du Hamas dans la Bande de Gaza.

Le bilan des victimes palestiniennes tuées par les frappes aériennes israéliennes dans la Bande de Gaza s'élève à 2 808 morts, dont 750 enfants.

Plus de 1 400 personnes ont été tuées en Israël.


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