Connue pour ses écrits et discours sur l'Inde, Mujahid a expliqué comment les dirigeants indiens inspirés par l'idéologie Hindutva ciblent les musulmans à travers diverses mesures discriminatoires.
Mujahid a également noté que des mesures ont été prises pour empêcher les musulmans de prier dans des lieux de culte anciens tels que la Mosquée de la Force de l'Islam, construite il y a 1000 ans par le sultan turc musulman Kutbuddin Aybek dans la région de Delhi.
Mujahid a également souligné les difficultés auxquelles sont confrontés les musulmans pour protester légalement contre la discrimination en Inde, où les tribunaux sont largement dominés par les partisans de l'idéologie Hindutva.
Il a déploré les détentions prolongées de musulmans sans procès équitable et la répression des manifestations pacifiques par le gouvernement, évoquant des parallèles avec les actions israéliennes.
Évoquant l'influence croissante du racisme en Inde, Mujahid a critiqué l'absence d'actions politiques ou de sanctions de la part des États-Unis et de l'Occident, malgré leur position comme contrepoids à la Chine, soulignant une tolérance manifeste pour le "fascisme" en Inde.
Il a également critiqué l'industrie cinématographique indienne pour diaboliser les musulmans tout en négligeant le racisme rampant à l'intérieur même du pays, et a cité des exemples de films populaires qui dépeignent les musulmans comme des terroristes, contribuant ainsi à une hypocrisie flagrante dans les productions cinématographiques indiennes.
Mujahid souligne le silence des acteurs musulmans sur la discrimination et la persécution en Inde, malgré leur critique des injustices raciales aux États-Unis à travers des films comme "My Name Is Khan".