Un responsable de la police de l'Uttar Pradesh, l'État le plus peuplé de l'Inde, a confirmé que l'enseignant devait répondre des accusations de provocation et d'insultes, ainsi que d'avoir intentionnellement causé des blessures.
On entend également l'enseignant de l'école "Neha" dire :
J'ai déclaré que tous les enfants musulmans devaient partir.
Avant que les poursuites ne soient engagées, le père du garçon, Irshad Ahmed, avait déclaré qu'il ne portait pas de plainte mais qu'il retirait son enfant de l'école.
L'incident a suscité une vive indignation dans l'opinion publique.
Asaduddin Owaisi, leader du All India Majlis-e-Ittehadul Muslimeen (AIMIM, Conseil de l'union des musulmans de toute l'Inde), a déclaré que le père du garçon musulman retirait son fils de l'école au lieu de porter plainte, car il sait qu'il n'obtiendra pas justice.
Les crimes motivés par la haine à l'encontre des musulmans se sont multipliés en Inde depuis 2014, année de l'arrivée au pouvoir du BJP.