Le chef du Hamas, Oussama Hamdan.
Le Hamas a réitéré jeudi son refus d'engager des négociations sur un échange de prisonniers avec Israël à moins qu'il n'y ait une cessation complète de l'agression contre la Bande de Gaza et un engagement vis à vis des conditions fixées par les factions de la résistance.
La déclaration a été faite lors d'une conférence de presse tenue dans la capitale libanaise, Beyrouth, par le chef du Hamas, Oussama Hamdan.
"Aucune négociation ne sera ouverte concernant un accord d'échange de prisonniers, à moins qu'il n'y ait un arrêt complet de l'agression israélienne dans la Bande de Gaza, en plus du respect des conditions de la résistance,"
a fait savoir Hamdan.
Et d'exprimer la volonté du groupe de s'engager dans tous les efforts visant à mettre fin à l'agression à Gaza et dans l'Est de la Palestine, à libérer les prisonniers et à établir un cadre national pour le rétablissement des droits nationaux, conduisant à la création d'un État palestinien indépendant avec Jérusalem comme capitale.
Israël a mené des attaques aériennes et terrestres sur la bande de Gaza, imposé un siège et lancé une offensive terrestre en représailles à une attaque transfrontalière du Hamas en date du 7 octobre.
Le bilan palestinien des attaques israéliennes s'est élevé à plus de 18 787 morts et au moins 50 897 blessés, a annoncé jeudi le ministère de la Santé.
Près de 1 200 personnes auraient été tuées dans l'attaque du Hamas, tandis qu'environ 139 otages sont toujours en captivité.
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