Crédit Photo : ALMA 2030 / X / @ALMA_2030
Le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo.
Le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, assure que tout va bien à Bissau malgré la dissolution du Parlement, suite à une tentative de coup d'État, avec des gardes militaires assurant la sécurité des médias nationaux.
Le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, a tenu, lundi soir, à rassurer quant à la situation dans la capitale Bissau, alors qu'il venait dans la matinée de dissoudre le Parlement, trois jours après avoir dénoncé
"une tentative de coup d'État"
dans le pays.
"Tout va bien à Bissau. Les acquis démocratiques sont respectés et maintenus. Des gardes militaires ont été positionnés aux sièges de la Télévision nationale et de la Radio de Guinée-Bissau pour sécuriser le changement de direction générale en cours"
, a écrit Embalo sur X, alors que des médias faisaient état d'une situation confuse dans la capitale et d'une tentative des militaires de prendre le contrôle de la télévision nationale et de la radio. La présidence avait annoncé lundi matin:
La date des prochaines élections législatives sera fixée le moment opportun, conformément aux dispositions (...) de la Constitution.
Et de poursuivre:
"Après cette tentative de coup d'État menée par la Garde nationale et devant les preuves fortes de l'existence de complicités politiques, le fonctionnement normal des institutions de la République est devenu impossible. Ces faits confirment l’existence d’une grave crise politique"
.
La capitale bissau-guinéenne, Bissau, avait été le théâtre de tirs nourris, vendredi matin, près de la caserne de la Garde nationale. Un échange de tirs avait eu lieu entre les forces spéciales et les membres de la Garde nationale avant que le calme ne revienne en milieu de matinée.
Le lendemain, Embalo avait dénoncé une
"tentative de coup d'État"
qui aura des
"J'étais à Dubaï où j'ai pris part à la COP28. Je ne pouvais pas rentrer à cause de la tentative de coup d'État. Je tiens à vous dire que cet acte aura des conséquences graves"
, avait-il déclaré à la presse à son retour à Bissau.
"Il y avait des indices, nous allons vous les montrer. Ce coup d'État a été préparé avant le 16 novembre (date des célébrations du 50e anniversaire des forces armées)"
, avait encore indiqué le président bissau-guinéen.
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