Des participants tenant une banderole sur laquelle on peut lire "Justice pour Nahel", lors de la marche blanche commémorative du 29 juin 2023. Crédit Photo: Bertrand GUAY / AFP
Le policier auteur du tir qui a coûté la vie au jeune Nahel, mardi à Nanterre, a été mis en examen et placé en détention, jeudi après-midi, pour des faits d’homicide volontaire.
Plus tôt dans la journée, il avait été déféré au terme d’une garde à vue qui a duré 48 heures dans les locaux de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale).
Les magistrats auxquels le mis en cause a ensuite été présenté ont donc suivi les réquisitions du procureur de Nanterre qui réclamait le placement en détention du policier.
Cette nouvelle intervient alors que des violences ont à nouveau éclaté à Nanterre en marge de la marge blanche organisée à l’initiative de la mère de la victime, pour lui rendre un dernier hommage.
Une information judiciaire a, par ailleurs, été ouverte et reste confiée au parquet de Nanterre qui considère que
"les conditions légales d’usage de l’arme ne sont pas réunies".
"Le rapport d'autopsie fait état d'un tir unique qui a traversé le bras gauche, puis le thorax, de gauche à droite",
a fait savoir le procureur qui précise, par ailleurs, que la fouille du véhicule conduit par Nahel
"n’a pas permis de retrouver des objets dangereux ou des stupéfiants"
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a, quant à lui, annoncé sa suspension administrative, au vu de la qualification des faits retenue par le parquet.
En garde à vue, le fonctionnaire a pourtant invoqué la légitime défense mais sa version est largement mise à mal par la vidéo de la mise à mort du jeune adolescent.
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