France: Macron s'entretient par visioconférence avec le Chancelier allemand Scholz

09:0513/04/2024, Cumartesi
MAJ: 13/04/2024, Cumartesi
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Le président français Emmanuel Macron et son hôte, le chancelier allemand Olaf Scholz, prennent une photo de groupe accompagnés de leurs ministres à Hambourg, à l’occasion d’une rencontre entre les gouvernements des deux pays, le 10 octobre 2023.
Crédit Photo : AFP /
Le président français Emmanuel Macron et son hôte, le chancelier allemand Olaf Scholz, prennent une photo de groupe accompagnés de leurs ministres à Hambourg, à l’occasion d’une rencontre entre les gouvernements des deux pays, le 10 octobre 2023.

Le Président français Emmanuel Macron s'est entretenu avec le Chancelier allemand Olaf Scholz, par visioconférence, ce vendredi, selon un communiqué de l'Élysée.

Les deux dirigeants ont
"échangé sur le suivi de la Conférence de soutien à l'Ukraine qui s'est déroulée le 26 février à Paris et du Sommet de Weimar qui s'est tenu à Berlin le 15 mars"
, selon la Présidence française.

L'Élysée a précisé que
"cet entretien intervient également dans la perspective du prochain Conseil européen extraordinaire des 17 et 18 avril"
et que les deux dirigeants
"ont souligné la nécessité de relancer la compétitivité européenne, notamment à travers l'approfondissement de l'Union des marchés de capitaux".

Selon l'Élysée, Macron et Scholz ont aussi abordé la relation entre l'Union européenne et la Chine et
"se sont coordonnés pour, notamment, défendre un rééquilibrage de la relation commerciale euro-chinoise et insister sur l'impact de la guerre en Ukraine sur la sécurité européenne".

Le Président français et le Chancelier allemand
"ont également décidé de la tenue du prochain Conseil des ministres franco-allemand le mardi 28 mai 2024 à Meseberg, près de Berlin, à l'issue de la visite d'État"
d'Emmanuel Macron en Allemagne, prévue du 26 au 28 mai.

Position française sur la guerre en Ukraine


Ce vendredi, la Russie a convoqué l'ambassadeur français à Moscou, Pierre Lévy, à la suite des déclarations jugées
"inacceptables"
du chef de la Diplomatie française, Stéphane Séjourné, qui avait affirmé lundi que Paris n'a plus
"intérêt"
de discuter avec Moscou, selon des médias français.

"Ce n'est pas aujourd'hui notre intérêt de discuter avec les responsables russes puisque les communiqués qui sortent, les comptes rendus qui en sont faits sont mensongers"
, avait déclaré Stéphane Séjourné aux médias France 24 et RFI depuis Abidjan, où il achevait une tournée en Afrique.

Pour rappel, en février, le Président français Emmanuel Macron n'avait "pas exclu" la possibilité d'envoyer des soldats en Ukraine, une idée immédiatement rejetée par bon nombre d'alliés de l'Otan (Organisation du traité de l'Atlantique nord), dont le Chancelier allemand, Olaf Scholz.


Le 21 mars, le Général des Armées Thierry Burkhard avait donné une conférence de presse conjointe à Paris avec le général d'armée aérienne Micael Bydén, commandant des Forces armées suédoises, en visite en France. À cette occasion, le correspondant d'Anadolu (AA) avait interrogé le commandant Burkhard sur le nombre de militaires français présents en Ukraine et sur leurs types de missions.


"Sur la présence de forces françaises en Ukraine, il n'y a pas de communication sur ce sujet-là. On a un dispositif de mission de défense au sein de l'ambassade qui est entre guillemets notre relation avec la partie ukrainienne en particulier, pour identifier au mieux, les besoins de l'armée ukrainienne et comment l'aide qu'on apporte est utilisée au mieux possible"
, avait-il répondu.

Interrogé sur la présence de mercenaires français dans le pays en proie à la guerre,
"probablement"
avait répondu le chef d'État-major des Armées françaises, soulignant qu'il s'agit de
"démarches individuelles"
et que ce n'est pas
"quelque chose d'organisé"
. Thierry Burkhard avait ajouté qu'il
"n'en tient pas le décompte".

"Je ne suis pas sûr d'ailleurs qu'on puisse exactement les qualifier de mercenaires. Je pense que leur objectif est d'abord un objectif de soutien à l'Ukraine plutôt qu'un objectif financier"
, avait-il estimé.

Pour rappel, le 24 février 2022, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, ce qui a provoqué de multiples réactions à l'échelle internationale, notamment de l'Union européenne et des États-Unis, ainsi que l'imposition de sanctions à l'endroit de Moscou.

La Russie affirme être intervenue pour protéger les populations russophones majoritaires dans les régions séparatistes du Donbass, notamment celles de Donetsk et de Lougansk qui souhaitaient obtenir leur indépendance de l'Ukraine et qui ont fini par être annexées par la Russie suite à deux référendums tenus en septembre 2022 dans ces territoires.


La Russie pose, par ailleurs, comme préalable, pour mettre un terme à son opération, le renoncement de l'Ukraine à ses plans d'adhésion à des entités et alliances militaires, dont l'Otan, et l'adoption d'un statut de
"neutralité totale",
ce que Kiev considère comme étant une
"ingérence dans sa souveraineté".

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