Plus d'un millier de Bangladais se sont rassemblés lundi en fin d'après-midi à Paris pour célébrer la démission de la Première ministre du Bangladesh, après un mois de manifestations meurtrières.
Depuis 15 ans, on ne pouvait pas s'exprimer librement ni critiquer le gouvernement.
Sourire aux lèvres, de jeunes manifestants entonnaient des chants traditionnels et se prenaient en photo, drapés dans un drapeau du Bangladesh, vert avec un disque rouge au milieu.
Plus tôt dans la journée, la Première ministre Sheikh Hasina a fui Dacca en hélicoptère, après un mois de manifestations meurtrières, poussant le chef de l'armée à annoncer la formation prochaine d'un gouvernement intérimaire.
Le gouvernement de Sheikh Hasina a notamment été accusé par des groupes de défense des droits humains d'utiliser les institutions de l'État pour consolider son emprise sur le pouvoir et éradiquer la dissidence, y compris en éliminant des militants de l'opposition.
En 2023, le Bangladesh était la deuxième nationalité en nombre de dossiers après l'Afghanistan, avec 9.149 demandes d'asile déposées, selon le rapport annuel de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).