
Une vidéo filmée le 12 décembre en Palestine occupée montre un colon traînant le cadavre d’une chèvre avec un quad, sous les yeux de Palestiniens intimidés. Loin d’être isolé, cet acte illustre la banalisation des violences coloniales. La colonisation reste illégale au regard du droit international, mais les exactions se poursuivent avec une large impunité. Ces violences participent à une politique de dépossession et de nettoyage ethnique, soutenue par l’État sioniste, plongeant les Palestiniens dans un climat de terreur permanent.
Le 12 décembre, une scène d’une violence extrême a été filmée en Palestine occupée. Un jeune colon y apparaît traînant le cadavre d’une chèvre, attachée à un quad, jusqu’aux abords d’un avant-poste illégal.
La scène se déroule sous les regards de Palestiniens pris pour cibles, dans un climat d’intimidation assumée.
Cet acte, d’une brutalité gratuite, a suscité une vive indignation. Il ne s’agit pourtant pas d’un fait isolé. Il s’inscrit dans une réalité quotidienne marquée par des violences répétées de colons contre la population palestinienne.
Une colonisation illégale au regard du droit international
Malgré ce cadre juridique clair, les avant-postes illégaux se multiplient.
Ils servent souvent de bases à des exactions contre les Palestiniens, leurs terres et leurs troupeaux. Les violences incluent agressions physiques, destructions de biens, incendies et intimidations quotidiennes.
Des violences banalisées et sous-traitées
Les organisations de défense des droits humains dénoncent un système bien rodé. Les violences des colons s’inscrivent dans une politique de dépossession progressive des Palestiniens. Elles participent à une stratégie de nettoyage ethnique menée avec l’appui de l’État sioniste.
L’impunité dont bénéficient les auteurs renforce cette dynamique. Les poursuites judiciaires restent rares, tandis que la protection militaire est souvent assurée aux colons.
Cette sous-traitance de la violence permet de maintenir une pression constante sur les communautés palestiniennes.
Un climat de terreur permanent pour les Palestiniens
Pour les habitants palestiniens de Cisjordanie, ces actes ont un objectif clair. Ils visent à provoquer la peur, forcer les déplacements et accélérer la confiscation des terres.
La scène filmée le 12 décembre symbolise cette violence structurelle devenue ordinaire.
Face à cette situation, les appels à des sanctions internationales se multiplient. Les Palestiniens dénoncent une réalité où le droit international reste lettre morte.










