Cédéao: les présidents du Sénégal et du Togo désignés "Facilitateur" avec l'Alliance des Etats du Sahel

17:328/07/2024, Pazartesi
MAJ: 8/07/2024, Pazartesi
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Cette photo montre les drapeaux des pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à la villa présidentielle nigériane, lors de la 65e session ordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO à Abuja, le 7 juillet 2024.
Crédit Photo : Kola Sulaimon / AFP
Cette photo montre les drapeaux des pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à la villa présidentielle nigériane, lors de la 65e session ordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO à Abuja, le 7 juillet 2024.

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a désigné les présidents sénégalais et togolais comme "Facilitateurs" auprès des pays membres de l'Alliance des États du Sahel (AES) composée du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

La décision a été prise à l'occasion du 65ème sommet ordinaire de l'organisation sous-régionale, tenu dimanche à Abuja, au Nigeria.


"La conférence désigne S.E Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal, comme Facilitateur de la Cédéao dans les discussions avec l'AES (Burkina Faso, Mali, Niger), en collaboration avec S.E Faure Essozimma Gnassingbé, Président de la République Togolaise",
a rapporté le communiqué final du sommet.

La conférence a aussi reconduit le président nigérian Bola Ahmed Tinubu pour un nouveau mandat d'un an à la tête de la Cédéao.

Samedi, les trois pays membres de l'Alliance des États du Sahel ont tenu leur premier sommet des chefs d'État dans la capitale nigérienne, Niamey.


Les présidents du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, du Mali, le Colonel Assimi Goïta, et du Niger, le Général Abdourahamane Tiani ont acté la création de la
"Confédération des États du Sahel",
tournant définitivement la page de la Cédéao, dont ils étaient membres et qu'ils avaient quittée suite à des coups d'État et des sanctions décidées à leur encontre.

Ouagadougou, Bamako et Niamey avaient, en effet, annoncé en janvier leur départ
"avec effet immédiat"
de la Cédéao, une organisation qu'ils jugent "instrumentalisée" par des puissances coloniales étrangères.


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