Burkina Faso: 450 millions de dollars de la Banque mondiale pour le financement de trois projets

Le ministre burkinabè de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubakar Nacanabo, et la Représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maimouna Mbow Fam, ont procédé, lundi, à Ouagadougou, à la signature de trois accords de prêts d’une enveloppe globale de 276 milliards de F CFA (450 953 088 dollars) destinés au financement de deux projets et d’un programme, a-t-on appris de source officielle.

Le premier accord d’un montant de 90 milliards de F CFA (147 millions dollars) est relatif au financement du Programme pour la résilience, la gouvernance locale et les services de base (PREGOLS), lit-on dans le compte-rendu de la signature de la convention.

Il ambitionne de bénéficier à près de 3 960 000 personnes y compris les déplacés internes, dans plus de 30 communes ciblées dans 9 régions.

Le second accord est un financement de 96 milliards de F CFA (156 millions de dollars) destiné au Projet d’appui à l’entrepreneuriat, au développement des compétences et à l’adoption technologique (PAEDCAT).

D’une durée de 6 ans, le PAEDCAT a pour objectifs, entre autres, d’appuyer le gouvernement dans ses efforts d’assainissement de l’environnement des affaires afin de rendre le pays plus attractif aux investisseurs locaux et étrangers, a indiqué le ministre burkinabè en charge du Commerce, Serge Gnaniodem Poda.

Il a souligné que le projet permettra également d’accroître l’accès au financement des petites et moyennes entreprises par la mise d’un fonds de garantie géré en partenariat avec la Société financière de garantie interbancaire du Burkina (SOFIGIB) et de promouvoir l’employabilité et l’auto-entreprenariat pour les jeunes par la réhabilitation.

Le troisième accord d’un montant de 90 milliards de F CFA (147 millions de dollars) concerne la mise en œuvre du Projet de résilience et de compétitivité de l’élevage au Burkina Faso (PRECEL).

D’une durée de 6 ans, le PRECEL vise l’amélioration de la productivité, la commercialisation et la résilience des principaux systèmes de production de bétail sédentaire pour les bénéficiaires ciblés dans les zones d’intervention du projet. Il ambitionne d’impacter 1 500 000 bénéficiaires participant aux filières animales.

Ce projet vient en complément du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS).

Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubakar Nacanaobo, a salué l’engagement de la Banque mondiale à accompagner le gouvernement burkinabè dans sa quête d’amélioration des conditions de vie des populations qui vivent les effets des multiples crises marquant le contexte national et international.