La Namibie est un pays en Afrique australe, bordé à l'ouest par l'océan Atlantique, au nord par l'Angola, au sud par l'Afrique du Sud, à l'est par le Botswana et au nord-est par la Zambie.
En 1904, suite aux restrictions et aux abus imposés par l'administration coloniale allemande, ainsi qu'aux mauvais traitements infligés par les colons, une rébellion a éclaté dans le Sud-Ouest africain allemand, aujourd'hui connu sous le nom de Namibie. Les forces du Deuxième Reich (Empire allemand de janvier 1871 à juin 1945) ont violemment réprimé cette révolte, parvenant à vaincre les Herero.
En réaction à cette répression brutale, les Nama se sont soulevés à leur tour contre les Allemands, subissant un sort similaire à celui des Herero.
Les camps de concentration, tels que ceux de Windhoek, Swakopmund et Shark Island, ouverts en 1905, sont devenus des lieux de mort où les prisonniers Nama et Herero ont été victimes du travail forcé, de la maladie, des mauvais traitements et de la malnutrition.
Le chemin vers l'indépendance de la Namibie a été long et difficile. Après des années de domination coloniale allemande, suivies par un mandat de la Société des Nations confié à l'Afrique du Sud, le peuple namibien a lutté avec détermination pour obtenir son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
De même, Hage Geingob, membre de la SWAPO et ancien président de la Namibie, a également apporté une contribution significative à la défense des droits du peuple namibien.
Avant sa mort en février 2024, il avait exprimé son soutien à la plainte de l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice et critiqué la position de l'Allemagne, ancienne puissance coloniale de la Namibie, qui a rejeté les accusations de "génocide" de Pretoria à l'encontre d'Israël.
Il est crucial de souligner que l'Allemagne a précisé que cette aide serait versée sur une base volontaire et qu'elle ne devrait pas être interprétée comme des "réparations". Malgré cela, de nombreux Namibiens ont exprimé leur mécontentement face à cet accord, arguant que les descendants des Hereros et des Namas n'avaient pas été suffisamment consultés ni inclus dans les discussions.
Cette reconnaissance et cet engagement financier marquent un tournant significatif dans les relations entre l'Allemagne et la Namibie, mettant en lumière les conséquences tragiques de la colonisation et les injustices du passé.