En Türkiye, l'habitude de qualifier de "blanc" ce que les uns disent et "noir" ce que les autres disent a commencé à se répandre dans tous les domaines. La polarisation dans tous les domaines a atteint son apogée. Même les problèmes les plus élémentaires ne peuvent être abordés de manière commune.

Les chiens errants non réclamés sont devenus le problème le plus discuté ces derniers jours. En fait, ce problème est à l'ordre du jour depuis 5 ou 6 ans. Et malheureusement, le problème s'aggrave. Sans parler de la présence de chiens errants, même la question des animaux de compagnie devrait faire l'objet de règlementation dans les rues.

Il ne se passe pas un jour sans que l'on entende parler d'une attaque de chien errant. Au cours des deux dernières années, le nombre de personnes décédées à la suite d'attaques de chiens est proche de 100. Nous ne savons pas combien de chiens errants se trouvent dans nos rues. Le contrôle devient chaque jour plus difficile.

Les statistiques, les cas, les attaques et les décès montrent que notre pays n'est pas confronté à un problème de chiens errants, mais à une menace. Nos rues ne sont plus sûres, surtout pour les enfants et les femmes.

Les personnes qui possèdent un chien ou tout autre animal de compagnie sont également confrontées à ce problème. Certaines personnes sont attaquées par des chiens errants alors qu'elles promènent leur animal. Certains ont perdu leur animal et d'autres ont été attaqués alors qu'ils protégeaient le leur.

Le problème des chiens errants ne se pose pas seulement en Türkiye ! Il existe un problème similaire dans de nombreux pays, en particulier dans les pays occidentaux développés. Certains pays ont pris le problème en main et d'autres sont à la recherche...

Lorsque la recherche de solutions au problème, qui a atteint des limites dangereuses en Türkiye, a commencé à être discutée, la même position de polarisation a été immédiatement adoptée. Non, il y aura un massacre d'animaux, non, les droitiers-conservateurs n'aiment pas les animaux... Des choses inimaginables ont commencé à être discutées.

Les chiens errants sont-ils un problème, un problème très grave ? Est-il possible que cela continue ainsi, ce n'est jamais possible. Faut-il prendre des précautions, sinon les gens ne pourront plus sortir dans la rue. N'y a-t-il pas une solution commune ? C'est là que nous sommes bloqués.

Sans accuser personne, sans étiqueter personne, il faut trouver une solution et un point commun pour protéger le droit de tous les êtres vivants, y compris les chiens errants. Tout le monde, des municipalités aux ministères concernés, doit prendre en main cette question.

Nous parlons depuis des jours, nous ne savons pas combien il y a de chiens errants. Nous ne savons pas si le système vétérinaire dont nous disposons sera capable de surmonter les mesures envisagées. Car nous ne savons pas à quel potentiel animal nous sommes confrontés.

Faire de cette question un sujet politique est la raison la plus importante de l'absence de solution. Les conséquences de l'absence de solution ne peuvent être traitées. Si l'on n'intervient pas aujourd'hui, le problème deviendra insurmontable demain.

Il convient de mettre au point une formule qui permette de réunir sur un terrain commun les personnes sincèrement désireuses de trouver une solution au problème, en laissant de côté les personnes et les approches malveillantes. Des études de terrain devraient être menées sur l'applicabilité des exemples qui ont réussi à cet égard dans notre pays.

Personne n'a le droit d'accuser les cadres politiques actuels qui ont pris des dispositions très importantes dans notre pays en matière de droits des animaux. Ce problème peut être résolu en développant les méthodes les plus précises sans donner l'occasion à ceux qui veulent utiliser la question des chiens errants pour leur politique, leur commerce et leur renommée. Nous ne pouvons pas laisser la sécurité de nos rues à ceux qui font de la politique avec les chiens errants.