Le militant propalestinien, Elias d'Imzalène.
Le militant propalestinien Elias d'Imzalène a été condamné à une peine de 5 mois de prison avec sursis pour des faits qualifiés de provocation publique à la haine ou à la violence pour avoir appelé à "l'intifada dans Paris" lors d'une manifestation qui s'est tenue le 8 septembre dernier.
En vertu d'une décision rendue ce jeudi par la 17ème chambre du tribunal judiciaire de Paris, le militant devra verser plusieurs milliers d'euros de dommages et intérêts aux diverses parties civiles.
Face à la peine encourue, son avocat Maître Rafik Chekkat s'est dit
"satisfait"
et considère que
"la montagne a accouché d'une souris".
Poursuivi après un signalement du ministre de l'Intérieur de l'époque, Gérald Darmanin, Elias d'Imzalène affirme que la lutte pour le peuple palestinien doit se poursuivre.
"Au vu de la campagne orchestrée par la sphère politico-médiatique, il s'agit là d'une véritable gifle pour les censeurs de la liberté d'expression qui souhaitent nous empêcher de dénoncer le génocide en cours à Gaza"
, a-t-il estimé dans une déclaration à Anadolu.
Des dizaines de militants de la cause palestinienne sont, par ailleurs, venus le soutenir pour ce délibéré très attendu, et l'ont applaudi dès la fin de l'audience.
Pour rappel, de nombreux internautes, militants et figures médiatiques font l'objet de poursuites pénales en France pour leurs prises de positions en lien avec la guerre menée par Israël à Gaza.
Si les dossiers d'apologie du terrorisme ou d'incitation à la haine continuent de s'empiler sur les bureaux des procureurs, à Paris comme en province, le massacre du peuple palestinien se poursuit en dépit des mises en gardes internationales et des appels généralisés à un cessez-le-feu permanent qu'Israël refuse d'entendre.
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