La Türkiye renforce la cybersécurité de ses produits de défense, notamment l'avion de combat national turc KAAN, en collaboration avec STM, face aux menaces croissantes dans le cyberespace.
La cybersécurité de KAAN: un enjeu stratégique
Chaque jour, la Türkiye ajoute une nouvelle pièce à son portefeuille de production dans l'industrie de la défense, tout en prenant des mesures pour protéger ses produits contre les cyberattaques. Dans ce contexte, STM, entreprise de défense turque active dans les secteurs civil, public et privé, poursuit ses efforts pour améliorer la cybersécurité de la plateforme de l'avion de combat national turc KAAN.
Pour la cybersécurité de KAAN, des investissements sont réalisés dans les points les plus critiques où des attaques pourraient se produire. STM participe à la création de l'architecture de cybersécurité, à l'identification des risques de cybersécurité et à l'élaboration des exigences en matière de cybersécurité.
La société STM ne se contente pas d'apporter un soutien en matière de cybersécurité, elle collabore également dans les domaines du conseil et de l'ingénierie. Les travaux se poursuivent sur le système de gestion de la santé de KAAN, les activités terrestres, la modélisation et la simulation d'analyse opérationnelle, les sous-systèmes avioniques du cockpit et le panneau de contrôle intégré.
Une conception cyber pour les plateformes de défense
Selon le rapport sur l'état des menaces cybernétiques préparé par STM, la cybersécurité des plateformes dans l'industrie de la défense est mise en avant. Le rapport souligne qu'une partie importante des guerres modernes se déroule désormais dans le cyberespace, et que des cyberattaques fréquentes visent à affaiblir les capacités de défense des pays.
Le rapport indique que les plateformes en Türkiye doivent également être développées en prenant en compte ces risques de cybersécurité.
Les systèmes de drones (TOGAN, KARGU et ALPAGU), les plateformes de surface et sous-marines, le système de combat aérien sans pilote (MİUS), l'avion de combat national (MMU), le projet MİLGEM et la voiture locale Togg sont concernées.
Les risques de cyberattaques maritimes
Les cyberattaques contre les plateformes maritimes sont également détaillées dans le rapport. Il est indiqué qu'un système informatique et technologique opérationnel à bord d'une plateforme maritime peut être aussi facilement piraté que les systèmes terrestres.
De telles violations de la sécurité peuvent causer des dommages importants à la sécurité des navires, des ports, des installations maritimes et d'autres éléments.
Le rapport mentionne que les attaquants peuvent utiliser des logiciels malveillants pour cibler le système d'identification automatique des navires, le système de cartographie électronique, le système de positionnement global (GPS), les salles des machines et les radars.
Ces attaques peuvent entraîner la capture des navires, la mise hors service ou la mauvaise direction des systèmes de navigation, la coupure des communications, ainsi que la destruction ou le vol des données des plateformes.
De ce fait, le renforcement de la cybersécurité des produits de haute technologie turque par une société turque permet de renforcer l'indépendance technologique turque et confère un avantage stratégique important.