
Des affrontements ont opposé la police israélienne à des juifs ultra-orthodoxes dans le quartier de Mea Shearim, à Jérusalem-Ouest, après l’arrestation d’un haredi refusant le service militaire. Les manifestants ont lancé des pierres et des détritus, tandis que la police a utilisé des grenades assourdissantes pour disperser la foule. Dix policiers ont été blessés et huit juifs ultra-orthodoxes placés en garde à vue. Ces incidents illustrent les tensions persistantes autour de la conscription des haredim en Israël.
Des policiers israéliens ont été blessés lors d’affrontements survenus à Jérusalem-Ouest entre la police israélienne et des juifs ultra-orthodoxes, selon les autorités. Les incidents se sont produits dans le quartier de Mea Shearim, connu pour sa forte population haredi.
D’après la presse locale, les tensions ont éclaté après l’interpellation d’un juif ultra-orthodoxe qui refusait de se présenter au service militaire. Cette arrestation a rapidement provoqué un rassemblement de manifestants dans les rues du quartier.
La situation s’est dégradée en quelques heures. Des groupes de juifs ultra-orthodoxes ont affronté les forces de l’ordre, exprimant leur opposition à la conscription obligatoire, sujet de longue date de fortes divisions au sein de la société israélienne.
Selon les informations communiquées par la police, les manifestants ont lancé des pierres et divers détritus en direction des forces de sécurité. Face à l’intensité des violences, la police israélienne a eu recours à des grenades assourdissantes afin de disperser la foule.
Les affrontements ont fait dix blessés parmi les policiers, dont certains ont dû recevoir des soins médicaux sur place. Les autorités n’ont pas précisé la gravité exacte des blessures, mais ont confirmé que plusieurs agents avaient été touchés lors des heurts.
Huit juifs ultra-orthodoxes ont été placés en garde à vue à la suite de ces événements. Les forces de l’ordre indiquent que les arrestations ont été effectuées pour participation à des émeutes et violences contre des agents publics.
Les autorités israéliennes n’ont pas annoncé de nouvelles mesures immédiates à la suite de ces affrontements. La police affirme néanmoins rester mobilisée pour prévenir toute reprise des violences dans le quartier.









