
Un porte-parole du Kremlin a démenti jeudi les informations de presse selon lesquelles le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue russe Vladimir Poutine auraient évoqué, la semaine dernière, un éventuel retour des systèmes de défense aérienne S-400 turcs vers la Russie.
En 2017, la Türkiye avait acquis auprès de la Russie quatre systèmes de défense aérienne S-400 pour un montant de 2,5 milliards de dollars. Les États-Unis avaient alors estimé que ce système russe constituait un risque pour la sécurité, une accusation rejetée par Ankara, qui a assuré que les S-400 ne représentaient aucune menace pour l’OTAN puisqu’ils ne seraient pas intégrés aux systèmes de l’Alliance.
La Türkiye avait également proposé à plusieurs reprises la création d’une commission conjointe pour résoudre le différend. Après le refus d’Ankara de renoncer aux S-400, Washington l’a exclue du programme des avions de chasse F-35, une décision que la Türkiye juge illégale.
Interrogé sur les initiatives visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, Dmitri Peskov a indiqué que la Russie se prépare à entrer en contact avec les États-Unis, à la suite des discussions menées par Washington avec Kyiv et Bruxelles.
Selon des informations relayées par les médias, les négociateurs américains Steven Witkoff et Jared Kushner devraient rencontrer ce week-end l’émissaire russe Kirill Dmitriev à Miami, en Floride.
"Le Venezuela est notre allié"
Évoquant la situation au Venezuela, dans un contexte de blocus naval américain et de tensions croissantes, Dmitri Peskov a affirmé que Caracas demeure un allié et un partenaire stratégique de Moscou.
Peskov a également mis en garde contre une escalade des tensions en Amérique latine, estimant qu’elle représente un danger potentiel majeur pour la région.
Ces déclarations interviennent après que le président américain Donald Trump a affirmé que les États-Unis pourraient prochainement lancer des frappes sur le territoire vénézuélien, dans le cadre de ce qu’il décrit comme la lutte de Washington contre le trafic de drogue.
De son côté, Nicolás Maduro accuse Donald Trump de chercher un changement de régime plutôt que de combattre le narcotrafic.









