Au Burkina Faso, la Coordination des Associations de la Veille Citoyenne qui soutient le pouvoir militaire a manifesté à Ouagadougou contre une sortie de l'Intersyndicale des magistrats burkinabè. Les magistrats dénonçaient la réquisition de plusieurs de leurs collègues pour aller combattre sur les fronts de la lutte contre le terrorisme. La coordination des associations de la société civile, proche du capitaine Ibrahim Traoré, n’a pas digéré cette sortie des magistrats et le leur a fait savoir.
Dans un communiqué daté du 15 août 2024, l'intersyndicale des magistrats du Burkina s’insurgeait contre la réquisition de plusieurs de ses membres pour les besoin de la lutte contre le terrorisme. Suite à ce message, la coalition des associations de la société civile proche du pouvoir de la transition a sonné la mobilisation. La coalition a rappelé aux magistrats que les autorités n’ont fait qu’appliquer un décret présidentiel qui s’impose à tous les Burkinabè.
Pour rappel, le décret portant mobilisation générale et de mise en garde du 19 avril 2023 a été prolongé de 12 mois à la date du 27 mars 2024. Il permet de requérir les personnes, les biens et les services, et permet aussi l'appel à l'emploi de défense à titre individuel ou collectif entre autres.