Crédit photo: Stephane Corvaja / ARIANESPACE-ESA / AFP
La 23e mission de la fusée légère Vega, qui devait emporter vendredi soir douze satellites à son bord, a été annulée à quelques secondes de son lancement depuis le Centre spatial guyanais.
A 22h36 (01H36 GMT samedi), au moment de l’annonce de la chronologie finale, le tir a été avorté suite à
"un élément de l’ensemble de lancement qui n’était pas prêt"
, a précisé Arianespace, le responsable de la commercialisation des vols spatiaux européens. Ne disposant que d’une seule fenêtre de tir, la mission est reportée à une date ultérieure, pour l’instant non communiquée.
Ce troisième et dernier lancement européen de l’année 2023 devait placer en orbite basse deux satellites d’observation de la Terre et dix autres petits satellites, pour un poids total d’1,2 tonne de charges utiles.
Les deux passagers principaux de cette mission, Theos-2, satellite optique d’observation à haute résolution, et Formosat-7R/Triton, satellite scientifique doté d’un système de collecte des signaux rebondissant à la surface de la mer pour prévenir les typhons, doivent être lancés respectivement pour le compte de l’Agence thaïlandaise de développement de la géo-informatique et des technologies spatiales et l’Agence spatiale taïwanaise (Tasa).
Dix autres petits satellites, dont le nanosat de démonstration technologique Ness, développé par l’Agence spatiale française, font également partie de cette 23e mission Vega - dont deux échecs - depuis son premier décollage en 2012.
Avec ce lancement avorté, il reste aux Européens à tirer deux fusées Vega, une version antérieure à la fusée italienne Vega-C, clouée au sol depuis l'échec de son premier vol commercial en décembre.
Sur les six premiers mois de l'année, Arianespace a lancé pour le compte de l'ESA une unique fusée Ariane 5 (la dernière l'a été début juillet) quand l'américain SpaceX effectuait 43 lancements de sa Falcon 9 -soit près de deux par semaine- et la CASC chinoise 18.
#Espace
#technologie
#science
#fusée Vega