Toutefois, l'ampleur de l'appel annuel et le nombre de bénéficiaires que l'ONU cherche à aider ont été revus à la baisse par rapport à 2023, en raison de la diminution des dons.
Et 2023 est en passe de devenir la première année, depuis 2010, lors de laquelle les dons pour l'aide humanitaire ont diminué par rapport à l'année précédente.
Aussi, pour 2024, l'ONU a décidé de réviser à la baisse son appel aux dons, choisissant de se concentrer sur les besoins les plus urgents.
Il s'agit en premier lieu de la Syrie (4,4 milliards de dollars), suivie de l'Ukraine (3,1 milliards) l'Afghanistan (3 milliards), l'Éthiopie (2,9 milliards), et le Yémen (2,8 milliards).
Il pourrait y avoir près de 300 millions de personnes dans le besoin dans le monde en 2024, selon M. Griffiths. Mais les Nations unies ne concentreront leurs efforts que sur 180,5 millions d'entre elles, les autres pouvant aussi obtenir l'assistance d'ONG et autres organisations ainsi que des pays eux-mêmes.
En Afghanistan, il a estimé que si des investissements économiques pouvaient être réalisés sans perdre de vue les droits de l'Homme, la communauté internationale pourrait éviter une famine potentielle à moindre coût.