Cette photo prise le 17 octobre 2017 montre Lim Kimya, ancien membre de l'Assemblée nationale du Parti du sauvetage national du Cambodge.
La police thaïlandaise a émis un mandat d'arrêt contre un homme soupçonné d'avoir assassiné Lim Kimya, ancien député franco-khmer d'opposition, mardi à Bangkok.
L'incident, qualifié de meurtre
"politique"
par une figure de l'opposition cambodgienne, suscite de vives réactions.
Un suspect identifié
Un suspect identifié
Selon la presse locale, le suspect est un ancien soldat de la marine thaïlandaise travaillant comme chauffeur de moto-taxi.
"Nous enquêtons sur le mobile. Pour l'instant, nous disposons de peu d'informations"
, a déclaré Sanong Sangmanee, un responsable de la police de Bangkok, à l'AFP.
Des images de vidéosurveillance montrent l'homme circulant sur un scooter rouge, vêtu d'un jean et portant un sac en bandoulière. Lim Kimya a été tué en pleine rue dans un district touristique de Bangkok, peu après être arrivé d’un bus en provenance de Siem Reap, accompagné de sa femme française.
Des accusations politiques
Des accusations politiques
Sam Rainsy, figure de l’opposition cambodgienne en exil, a dénoncé un
"assassinat politique"
orchestré par des
"hommes de main de Hun Sen"
.
"Comme moi, Lim Kimya figurait sur la liste noire de Hun Sen"
, a-t-il écrit sur Facebook, accusant l’ancien Premier ministre cambodgien de plusieurs assassinats politiques impunis.
Lim Kimya, qui avait également la nationalité française, a longtemps vécu en France. Ancien député sous la bannière du Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP), dissous en 2017, il était un critique ouvert du régime de Hun Sen, qui a dirigé le Cambodge pendant près de 40 ans avant de céder le pouvoir à son fils, Hun Manet, en 2023.
Réactions internationales
Réactions internationales
Human Rights Watch a exhorté les autorités thaïlandaises à
"mener rapidement une enquête approfondie"
pour identifier les responsables. Le porte-parole du gouvernement cambodgien, Pen Bona, a rejeté les accusations, affirmant que l'affaire relève exclusivement de la justice thaïlandaise.
La Thaïlande a déjà été critiquée pour avoir renvoyé des réfugiés cambodgiens dans des conditions mettant leur sécurité en péril.
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