L'Irak réaffirme son engagement envers un processus politique en Syrie

La rédaction
14:5627/12/2024, vendredi
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Le Premier ministre irakien, Mohammed Shia' Al-Sudani, lors de la messe de la veille de Noël à la cathédrale latine Saint-Joseph à Bagdad, Irak, le 24 décembre 2024.
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Le Premier ministre irakien, Mohammed Shia' Al-Sudani, lors de la messe de la veille de Noël à la cathédrale latine Saint-Joseph à Bagdad, Irak, le 24 décembre 2024.

Le Premier ministre irakien Muhammad Shia' al-Sudani insiste sur l'importance de la coopération avec la Syrie pour renforcer la sécurité régionale et stabiliser les frontières communes.

Le Premier ministre irakien Muhammad Shia' al-Sudani a réaffirmé vendredi le respect de son pays pour la volonté du peuple syrien voisin et a exprimé son engagement à soutenir un processus politique global en Syrie.


"Le gouvernement irakien respecte la volonté du peuple syrien et aspire à un processus politique global"
, a déclaré Sudani dans un communiqué, cité par l'Agence de presse irakienne (INA).

"Toute instabilité dans les prisons syriennes nous mènera à affronter le terrorisme"
, a-t-il ajouté, soulignant la nécessité pour les deux nations de collaborer en matière de sécurité.

Le Premier ministre a également confirmé que l'Irak avait partagé sa vision de la situation actuelle avec l'administration intérimaire syrienne, insistant sur l'importance de la coopération pour sécuriser la frontière commune.

"Nous tenons à coordonner avec la Syrie pour maintenir la sécurité frontalière"
, a-t-il noté.

Concernant les mouvements de hauts responsables de l'ancien régime syrien, Sudani a précisé que Maher Assad, général et frère cadet de l'ancien président Bachar Assad, n'était pas entré en Irak.


Il a ajouté que le gouvernement déchu n'avait pas sollicité d'intervention militaire de l'Irak lors d'une offensive menée par les forces anti-régime plus tôt ce mois-ci.


Assad, dirigeant de la Syrie pendant près de 25 ans, s'est réfugié en Russie après que des groupes anti-régime ont pris le contrôle de Damas le 8 décembre, mettant fin au régime du parti Baas, au pouvoir depuis 1963.

Cette prise de contrôle est survenue après que les combattants de Hayat Tahrir al-Cham ont capturé des villes clés lors d'une offensive éclair qui a duré moins de deux semaines.


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