Les Premiers ministres libanais et égyptien discutent des relations bilatérales à Beyrouth

La rédaction avec
16:0419/12/2025, vendredi
AA
Le Premier ministre libanais Nawaf Salam (à droite) fait un geste lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien, le Premier ministre Mostafa Madbouly (à gauche), après leur rencontre à Beyrouth le 19 décembre 2025.
Crédit Photo : IBRAHIM AMRO / AFP
Le Premier ministre libanais Nawaf Salam (à droite) fait un geste lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien, le Premier ministre Mostafa Madbouly (à gauche), après leur rencontre à Beyrouth le 19 décembre 2025.

Le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, s’est entretenu vendredi à Beyrouth avec son homologue libanais, Nawaf Salam, afin d’examiner les moyens de renforcer les relations bilatérales, en particulier dans le domaine de la coopération économique, a indiqué le bureau du chef du gouvernement libanais.

Une cérémonie officielle d’accueil s’est tenue au Grand Sérail, avec les honneurs protocolaires, dont l’exécution des hymnes nationaux des deux pays.


Les deux responsables ont passé en revue l’état des relations entre l’Égypte et le Liban, ainsi que les perspectives d’élargissement de la coopération dans plusieurs secteurs clés, notamment l’économie, l’énergie, l’industrie et les transports.

Arrivé à Beyrouth jeudi soir pour une visite de deux jours, Mostafa Madbouly doit également rencontrer le président libanais Joseph Aoun ainsi que le président du Parlement, Nabih Berri.


Lors d’une précédente visite de Nawaf Salam au Caire en novembre, les deux pays avaient signé 15 accords et mémorandums d’entente portant sur les transports, l’économie, l’éducation, l’agriculture et d’autres domaines.


La visite du Premier ministre égyptien intervient dans un contexte d’efforts internationaux et arabes visant à apaiser les tensions dans le sud du Liban et à éviter une escalade vers un conflit plus large avec Israël.

En novembre dernier, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, s’était rendu à Beyrouth, où il avait rencontré des responsables libanais et exprimé le soutien du Caire à la décision du Liban de réserver le port des armes à l’État, afin de prévenir tout risque d’escalade militaire.


En août, le gouvernement libanais a approuvé un plan visant à placer l’ensemble des armes, y compris celles détenues par le Hezbollah, sous le contrôle de l’État. En septembre, il a validé un plan en cinq phases élaboré par l’armée pour mettre en œuvre cette décision, sans fixer de calendrier précis.


La première phase prévoit le retrait des armes du Hezbollah au sud du fleuve Litani d’ici la fin de l’année. Le Hezbollah rejette toutefois tout désarmement tant qu’Israël ne se sera pas retiré de l’ensemble du territoire libanais.


Israël et le Liban sont parvenus à un accord de cessez-le-feu en novembre 2024, après plus d’un an d’affrontements transfrontaliers sur fond de guerre à Gaza, ayant fait plus de 4 000 morts et 17 000 blessés.


Conformément à l’accord, les forces israéliennes devaient se retirer du sud du Liban en janvier, mais ce retrait est resté partiel, Israël maintenant une présence militaire dans cinq postes avancés le long de la frontière.


A lire également:




#Mostafa Madbouly
#Nawaf Salam
#Egypte
#Liban
#sud
#Beyrouth