La semaine dernière, c'est du haut de la tribune même de l'Assemblée générale de l'ONU que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a à nouveau sonné la charge.
Depuis les attaques sans précédent du Hamas en Israël il y a près d'un an, agences onusiennes et tribunaux internationaux ont condamné la brutalité de la riposte israélienne à Gaza.
Les représailles militaires israéliennes ont coûté la vie à plus de 41.500 personnes à Gaza, en majorité des civils.
Israël se plaint de longue date de ce qu'il perçoit comme un biais de l'ONU à son encontre et en veut pour preuve la longue liste de résolutions visant le pays.
Ni la résolution 194 sur le droit au retour des Palestiniens chassés lors de la création d'Israël, ni la condamnation de l'occupation des territoires conquis en 1967, ni celle de la création de colonies illégales n'ont été respectées.
Des collègues de la juriste italienne s'inquiètent des conséquences à long terme pour une ONU constamment remise en cause ou ignorée. Pedro Arrojo-Agudo, l'expert sur le droit à l'eau potable du CDH résume:
Nous allons faire exploser l'ONU si nous ne réagissons pas.