Le bilan des victimes de l'agression contre Gaza s'est alourdi à 18 205 morts

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Si les Palestiniens ne meurent pas sous les bombardements de l'armée d'occupation, ils risquent de mourir de la famine, du manque d'eau ou des maladies infectieuses.

Le ministère de la Santé de la Bande de Gaza a annoncé, lundi, que le bilan des victimes de l'agression israélienne contre la Bande de Gaza, depuis le 7 octobre, s'élevait à 18 205 morts et 49 645 blessés.

Le porte-parole du ministère, Ashraf Al-Qudra, a déclaré lors d'une conférence de presse :

"Le bilan de l'agression israélienne s'élève à 18 205 martyrs et 49 645 blessés depuis le 7 octobre dernier".

"Au cours des dernières heures, l'occupation a commis 19 horribles massacres et actes de génocide dans des quartiers résidentiels et des abris, y compris dans des zones qu'elle prétend faussement être sûres",

a ajouté Al-Qudra.

Il a expliqué que

"l'occupation a délibérément pris pour cible 137 institutions, mettant hors service 22 hôpitaux et 46 centres de soins de base. Elle a aussi délibérément détruit le système de soins de santé dans le nord de Gaza, causant la mort de centaines de blessés et de malades, et faisant 296 morts parmi le personnel de santé".

Al-Qudra a souligné que

"les équipes de santé ont suivi 325 000 cas de maladies infectieuses qui sont arrivés dans les centres de santé depuis les centres d'hébergement, sachant que ce chiffre concerne ceux qui ont pu atteindre les centres de santé, mais le nombre réel sera bien plus élevé, ce qui laisse présager une catastrophe sanitaire majeure".

Il a appelé à

"œuvrer sans délai pour fournir les médicaments et le carburant nécessaires au fonctionnement des hôpitaux du nord de la Bande de Gaza et du complexe médical d'Al-Shifa (à l'ouest de la ville de Gaza), afin de traiter les blessés, les malades et les accouchements ".

Le porte-parole du ministère de la Santé a appelé à

"assurer la remise en service de l'hôpital de l'amitié turco-palestinienne (que le ministère a transformé en centre de soins oncologiques) afin de permettre aux équipes médicales de traiter les patients atteints de cancer qui perdent la vie dans les centres d'hébergement, en raison de l'indisponibilité de l'hôpital et de l'impossibilité de leur fournir des services thérapeutiques dans d'autres lieux".

À la fin du mois d'octobre dernier, le ministère de la Santé de Gaza a annoncé que le troisième et dernier étage de l'hôpital de l'amitié turco-palestinienne avait été bombardé par l'aviation israélienne, causant de graves dommages. Ce bombardement fut sévèrement condamné par Ankara.

Le gouvernement turc avait financé la construction de l'hôpital (2011-2017), qui est l'un des plus grands centres hospitaliers de Palestine, avec une superficie de 34 800 mètres carrés, composé de 3 étages, avec une capacité d'accueil de 180 lits.