La contre-offensive ukrainienne, déclenchée cet été après des mois de préparatifs, s'est figée dans le Sud et l'Est, sans progressions d'ampleur ni espoir de percée.
Et, depuis de début de l'automne, ce sont les forces russes qui montrent qu'elles ont encore des ressources en lançant des attaques.
La localité, prise brièvement en 2014 par des séparatistes pro-russes, est devenue au fil du temps un symbole de la résistance ukrainienne.
L'AFP n'était pas en mesure de vérifier ces affirmations de manière indépendante, mais les forces russes n'avaient plus revendiqué d'avancée dans cette zone depuis le printemps.
Dans l'ensemble, la ligne de front n'a que peu bougé depuis un an et la libération de Kherson par les soldats ukrainiens le 11 novembre 2022.
Malgré l'apport d'armes occidentales, l'offensive ukrainienne d'été s'est soldée par un échec face à la solidité des lignes de défense russes.
Les autorités ukrainiennes craignent qu'en cas d'entrée de la guerre dans une impasse durable l'aide de l'étranger puisse se tarir, d'autant que des appels en ce sens se font entendre dans plusieurs pays à commencer par les États-Unis, principal soutien de Kiev.
Les forces russes continuent, elles, de bombarder chaque nuit des villes d'Ukraine.
Elle n'a pas indiqué si la Russie était parvenue à toucher ses cibles.
L'Ukraine de son côté lance régulièrement des drones en direction du territoire russe, certains atteignant même Moscou. Ils sont généralement abattus par la défense anti-aérienne russe, faisant des dégâts limités.
Moscou comme Kiev n'ont jamais dit si ces appareils étaient lancés depuis l'Ukraine, par des agents en territoire russe ou les deux.
Il est notamment accusé d'avoir lancé une attaque de drones en juillet contre l'aérodrome militaire de Diaguilevo, dans la région de Riazan, à environ 200 km au sud-est de Moscou.
Il est aussi suspecté d'avoir fait dérailler en novembre un train de marchandises.