Crédit photo: NATALIA KOLESNIKOVA / AFP
La Cour suprême russe a banni jeudi pour "extrémisme" le mouvement "international" LGBT+, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires et à des peines de prison pour les homosexuels et militants en Russie.
Cette décision intervient alors que la Russie se pose en porte-drapeau des valeurs
face à la décadence de l'Occident.
Le juge Oleg Nefedov a ordonné de
"reconnaître comme extrémistes le mouvement international LGBT et ses filiales, d'interdire leurs activités sur le territoire de la Fédération russe"
, selon des correspondants de l'AFP sur place.
M. Nefedov a précisé que cette interdiction entrait
en vigueur.
Moins d'une dizaine de personnes s'étaient rassemblées devant la Cour.
Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a aussitôt dénoncé cette nouvelle décision.
"Personne ne devrait être emprisonné pour avoir œuvré en faveur des droits humains ou privé de ses droits en raison de son orientation sexuelle ou de son identité de genre",
a-t-il souligné dans un communiqué.
Le vice-président de la Douma, Piotr Tolstoï a assuré sur Telegram:
"Les LGBT, ce ne sont pas de pauvres gays ou des lesbiennes contre qui, comme on nous dit, la Russie a décidé de se battre".
C'est un projet bien organisé et planifié pour saper les sociétés traditionnelles de l'intérieur.
Il a appelé à
entièrement le
LGBT+ et pas seulement ses
Un porte-parole de l'Église orthodoxe russe, Vakhtang Kichidzé, cité par l'agence Ria Novosti, a lui salué cette interdiction comme
"une forme d'autodéfense morale".
"La Russie a montré une fois encore que ni l'Occident collectif, ni les États-Unis ne nous priveraient du plus important: une identité religieuse et nationale!"
, a affirmé sur Telegram Akhmed Doudaev, membre du gouvernement de la république russe de Tchétchénie.
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