Le quotidien New York Times a rapporté cette semaine qu'un plan américain approuvé en mars par le président Joe Biden visait à préparer d'éventuelles confrontations nucléaires coordonnées avec la Russie, la Chine et la Corée du Nord.
Selon le journal, ce plan classifié à un niveau très élevé réoriente pour la première fois la stratégie de dissuasion de Washington, pour se concentrer sur l'expansion rapide de l'arsenal nucléaire chinois.
Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères "exprime sa profonde inquiétude face au comportement des États-Unis, le dénonce amèrement et le rejette", a souligné l'agence KCNA, en précisant que Pyongyang allait poursuivre la construction d'une force nucléaire pour défendre fermement sa souveraineté.
Les États-Unis et Séoul ont accusé la Corée du Nord de fournir des munitions et des missiles à la Russie pour sa guerre en Ukraine, des allégations qualifiées d'"absurdes" par Pyongyang.
Le régime nord-coréen, allié de Moscou, a toutefois remercié la Russie d'avoir utilisé son droit de veto aux Nations unies en mars pour mettre fin à la surveillance des violations des sanctions internationales, au moment où les experts de l'ONU commençaient à enquêter sur ces transferts d'armes présumés.
Il s'agit toutefois d'un proche allié politique et économique de la Russie, les deux pays ayant porté leurs échanges commerciaux à des niveaux record alors que Moscou est confronté à de lourdes sanctions occidentales.