La déclaration conjointe n’évoque pas la révision du contrat conclu en 2007 entre la RDC et un groupement d’entreprises chinoises qui consacre l’exploitation des minerais dans le sud-est congolais contre la construction d’infrastructures par la partie chinoise. Cet accord qui a été remis en cause par l’Inspection générale des finances (IFG) prévoyait la construction d’infrastructures de 3 milliards de dollars par la partie chinoise.
L’enquête a décelé de graves malversations financières et révèle que seuls 822 millions de dollars ont été décaissés en 15 ans par les Chinois alors qu’ils ont exploité des minerais et empoché près de 11 milliards de dollars.
Tshisekedi au pouvoir depuis 2019 avait annoncé la renégociation de ce contrat pour rééquilibrer les intérêts.