C’est ce qu’a rapporté la chaîne 13 israélienne (privée), expliquant que l’annulation de la réunion prévue pour discuter des développements de l’accord d’échange de prisonniers avec le mouvement Hamas s’est produite dans le contexte de la crise de la loi sur la conscription qui fait polémique actuellement en Israël.
La chaîne n'a fourni aucun autre détail à ce propos.
La loi israélienne exige que tous les citoyens, hommes et femmes, de plus de 18 ans servent dans l'armée, mais les Haredim, qui constituent environ 13 % de la population qui compte environ 9,5 millions d'habitants, ne servent pas dans l'armée au motif qu'ils consacrent leur vie à l'étude de la Torah dans les instituts théologiques.
L'exemption des Haredim du service militaire suscite une controverse en Israël depuis des décennies, dont l'intensité s'est accrue dans le contexte de la guerre dans la bande de Gaza qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023. Les partis laïcs (au sein du gouvernement et de l'opposition) exigeant que les Haredim participent aux efforts de la guerre.
Plus tôt dans la journée du jeudi, la procureure générale et conseillère judiciaire du gouvernement, Gali Baharav-Miara, a adressé une lettre à la Cour suprême exigeant la conscription de religieux ultraorthodoxes dès le début du mois d'avril prochain.