Des fumées se dégagent lors d'un bombardement israélien dans le sud du Liban, près de la frontière avec Israël.
L'armée israélienne a déclaré, jeudi, qu'elle avait effectué une manœuvre visant à préparer les militaires à une guerre dans le nord du pays, a rapporté le quotidien Times of Israel.
La manœuvre, conduite par la division des opérations, a impliqué tous les commandements de l'armée, ainsi que l'état-major général, d'après le journal.
"Le but de la manœuvre était de renforcer la préparation (de l'armée) à divers scénarios dans le nord du pays"
, selon un communiqué de l'armée cité par le quotidien.
Washington avait déclaré, jeudi, qu'elle ne soutenait pas une nouvelle guerre au Liban, soulignant que
"le rétablissement du calme"
le long de la frontière était une
"priorité absolue"
alors que les tensions continuent de s'intensifier entre Israël et le Hezbollah.
Le porte-parole du Conseil national de sécurité américain, John Kirby, a déclaré aux journalistes que les États-Unis surveillaient de près les hostilités le long de la frontière, soulignant que l'administration Biden avait
"été extrêmement claire sur le fait que nous n'étions pas favorables à une guerre au Liban. Nous ne voulons pas que cela se produise".
"Le rétablissement du calme le long de la frontière reste une priorité absolue pour le président Biden et pour l'administration. Et nous pensons qu'il est de la plus haute importance, tant pour le Liban que pour Israël"
, a-t-il déclaré lors d'une session d'information virtuelle.
La tension est à son comble le long de la frontière entre le Liban et Israël, avec des échanges de tirs entre les forces israéliennes et le Hezbollah. Il s'agit des affrontements les plus meurtriers depuis que les deux parties se sont livrées à une véritable guerre en 2006.
L'escalade israélo-libanaise intervient dans le contexte d'une offensive militaire israélienne contre la Bande de Gaza qui a tué plus de 32 500 Palestiniens à la suite d'une attaque transfrontalière menée le 7 octobre par le mouvement de résistance palestinien Hamas, qui aurait fait 1 139 morts.
On estime que plus de 300 personnes ont été tuées au Liban, dont au moins 247 combattants du Hezbollah.
Près de 20 Israéliens auraient été tués, selon les données israéliennes.
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