Selon le registre des arrestations du ministère de la Sécurité de cet Etat, le fonctionnaire a été interpellé dimanche soir par des agents fédéraux à Ciudad Juarez, ville frontalière des Etats-Unis dans le Nord du Mexique, où s'était produit le drame durant la nuit du 27 au 28 mars.
Les autorités mexicaines estiment que l'incendie a été provoqué par un migrant qui a mis le feu à un matelas dans la cellule qu'il partageait avec 67 autres hommes pour protester contre une possible expulsion.
Trente-neuf d'entre eux sont morts par asphyxie sur place et un autre est décédé à l'hôpital. Au total, 19 Guatémaltèques, 7 Salvadoriens, 7 Vénézuéliens, 6 Honduriens et un Colombien ont perdu la vie. La plupart des corps de ces migrants qui avaient espéré pouvoir gagner les Etats-Unis depuis Ciudad Juarez ont été rapatriés.
M. González Guerrero serait accusé d'avoir donné l'ordre de fermer la cellule, selon des informations de presse. Il a tenté d'empêcher son arrestation avec un recours en justice, ont rapporté des médias locaux.
Quatre autres fonctionnaires de l'INM avaient été arrêtés suite à la tragédie ainsi qu'un garde de sécurité et un migrant soupçonné d'avoir mis le feu au matelas.