"La Türkiye fera sa part pour faciliter le chemin difficile du peuple syrien", a déclaré dimanche le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan.
Le chef de la diplomatie turque participe à la réunion ministérielle élargie sur la Syrie organisée par l'Arabie Saoudite, aux côtés de ses homologues de l'Arabie saoudite, de la Syrie, de Bahreïn, de l'Égypte, de l'Irak, de la Jordanie, du Koweït, du Liban, d'Oman, du Qatar et des Émirats arabes unis.
Une nouvelle administration dirigée par Ahmed al-Charaa a pris les rênes de la Syrie après la chute de Bachar al-Assad le mois dernier. Elle a demandé la levée des sanctions pour se remettre d'une guerre civile qui dure depuis près de 14 ans.
Selon Hakan Fidan, si les Forces démocratiques syriennes (FDS) sont sincères dans leurs efforts d'intégration au gouvernement central de la Syrie, elles devraient annoncer leur dissolution.
Les FDS sont dirigées par les YPG, la branche syrienne du groupe terroriste PKK.
Hakan Fidan a rappelé que le groupe terroriste continue de représenter une menace sérieuse pour la majorité arabe de l'est de l'Euphrate, en Syrie, et qu'il exploite les ressources naturelles dont le peuple syrien a le plus grand besoin.
"Les pays de la région ont la plus grande responsabilité quant à l'avenir de la Syrie"
Hakan Fidan a déclaré que les signes de normalisation en Syrie deviennent de plus en plus évidents.
Dans cette période critique, nous devons agir comme une force d'équilibre, en alignant soigneusement les attentes de la communauté internationale sur les réalités auxquelles le nouveau gouvernement syrien est confronté.
Le chef de la diplomatie turque a indiqué que les efforts visant à soutenir la Syrie pourraient être rendus plus efficaces par la mise en place d'un mécanisme ou de comités de coordination, et a souligné la nécessité d'identifier les secteurs prioritaires afin d'obtenir davantage d'exemptions de sanctions à l'avenir.
La réunion ministérielle élargie sur la Syrie organisée par l'Arabie Saoudite sera suivie d'une réunion internationale à laquelle participeront également les ministres des Affaires étrangères de la Türkiye, du Royaume-Uni et de l'Allemagne.
Les États-Unis et l'Italie devraient y participer par l'intermédiaire de vice-ministres des Affaires étrangères.