Le président turc Recep Tayyip Erdogan à Diyarbakir, en Türkiye, le 11 janvier 2024.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, assure qu'avec la stratégie qui consiste à éliminer le terrorisme à la source, l'organisation terroriste (PKK) a subi de sérieuses pertes.
Erdogan a tenu samedi, deux meetings de son parti, le AK Parti, à Diyarbakir et à Sanliurfa, deux provinces situées dans le sud-est de la Türkiye.
Il a insisté sur la détermination du gouvernement d'en finir avec l'organisation terroriste séparatiste PKK en Türkiye et de ses ramifications, notamment le YPG en Syrie.
"Avec la stratégie qui consiste à éliminer le terrorisme à la source, l'organisation terroriste (PKK) a subi de sérieuses pertes",
a souligné Erdogan, rappelant les opérations menées par son armée dans le Nord de l'Irak et de la Syrie.
Le chef de l'Etat turc a souligné le fait que la chute du régime d'al-Assad laissait entrevoir un avenir meilleur pour les millions de Syriens, et s'est réjouit de cette avancée.
"Même si ceux qui ne se réjouissent pas de la fin des atrocités baasistes ne l'acceptent pas, la victoire de nos voisins syriens est aussi notre victoire",
a-t-il martelé.
Pour Erdogan, la conjoncture actuelle est propice à la résolution du conflit avec l'organisation terrroriste PKK.
"Ceux qui introduisent une discrimination entre Kurdes et Turcs sont les ennemis des Kurdes, les ennemis des Turcs et surtout les ennemis des musulmans",
a-t-il lancé avant d'insisté sur l'unité dans son pays.
Les Turcs, Arabes, Kurdes, Turkmènes, nous ne formons qu'un, nous sommes unis. Nous sommes les enfants d'une même terre, d'une même histoire et d'un même avenir.
Erdogan a également assuré que l'organisation séparatiste (PKK) n'a d'autre choix que de déposer les armes.
"Le terrorisme et la démocratie ne peuvent aller de pair",
a-t-il dit.
Erdogan a insisté sur le fait que c'est soit les armes qui visent son pays qui seront enterrées, soit ceux qui les portent.
"Il n'y a pas de troisième voie, pas d'alternative",
a-t-il martelé.
Le leader turc a également mis en garde
"ceux qui exploitaient notre région par le biais d'organisations terroristes".
Il a con conclu que :
L'ère de ceux qui exploitaient notre région par le biais d'organisations terroristes est révolue, l'ère de l'utilisation du terrorisme comme arme est révolue.
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