Mme Meloni et son gouvernement sont accusés par les grévistes d'utiliser les maigres ressources disponibles dans le budget 2024 pour aller à la chasse aux votes, en vue des élections européennes de l'année prochaine, le tout au détriment des travailleurs et des retraités.
Les enseignants, les employés dans le secteur de la santé, les chauffeurs de taxi et les employés de la Poste italienne ont été appelés à faire grève pendant huit heures dans tout le pays.
Certains autres secteurs dans le privé, comme les métallurgistes ou les commerçants, ont été invités à faire grève dans le centre du pays.
Le vice-premier ministre Matteo Salvini, également ministre des Transports, a imposé des restrictions à la grève pour réduire les problèmes de transport, provoquant l'indignation des dirigeants syndicaux.
Les syndicats avaient demandé que leur débrayage soit considéré comme une grève générale, d'une durée de 24 heures.
La Commission de garantie sur les grèves, qui arbitre dans ce domaine en Italie, a cependant estimé qu’il ne répondait pas aux critères, car plusieurs secteurs ont été exclus de l'appel.
Le mouvement de protestation est étalé sur cinq jours et varie en fonction des régions.