L'Assemblée nationale du Ghana a suspendu ses travaux mardi pour une durée indéterminée à cause d'un différend juridique autour de la décision du président du Parlement, Alban Bagbin, de déclarer vacants quatre sièges parlementaires.
Ce blocage intervient à moins de deux mois des élections générales, menaçant l'adoption de projets de loi essentiels, y compris le budget de 2025.
Un Parlement fragilisé avant les élections
Ce différend résulte de la défection de quatre députés qui ont quitté leurs partis pour se présenter aux prochaines élections sous une autre étiquette. Or, la Constitution ghanéenne interdit aux députés élus de changer de parti pour se présenter à nouveau sous une autre bannière.
Conséquences pour la législation en cours
Cette paralysie du Parlement pourrait avoir des répercussions graves sur la gouvernance du pays. Le NPP a immédiatement contesté la décision de suspension devant la Cour suprême. Alexander Afenyo-Markin, leader du NPP, a justifié la sortie de ses députés pour éviter des confrontations physiques avec l'opposition.