Dans un communiqué publié sur X, l'Association des familles de prisonniers israéliens détenus à Gaza a déclaré que des millions de personnes manifesteraient si le gouvernement israélien n'acceptait pas l'accord.
La source a ajouté que les responsables israéliens pensent que la dernière réponse du Hamas permettra aux deux parties d'entamer des négociations détaillées pour parvenir à un accord.
Israël évalue cette réponse et transmettra sa position aux médiateurs, selon un communiqué publié mercredi par le bureau de Netanyahu.
Le Hamas affirme que tout accord doit mettre fin à la guerre et aboutir à un retrait total d'Israël de la Bande de Gaza. Israël, quant à lui, affirme qu'il n'acceptera que des pauses temporaires dans les combats et veut mettre fin aux capacités de gouvernance du mouvement de résistance.
Le président américain Joe Biden avait annoncé, en mai, un plan de cessez-le-feu israélien qui prévoit la libération progressive des prisonniers israéliens détenus dans la Bande de Gaza et le retrait des forces israéliennes. Il prévoit également la libération des prisonniers palestiniens et la reconstruction de Gaza.
Faisant fi des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël s'est attiré les foudres de la communauté internationale en poursuivant son offensive brutale contre la Bande de Gaza, depuis le 7 octobre 2023.
Près de 38 000 Palestiniens ont été tués depuis lors, principalement des femmes et des enfants, tandis que plus de 87 000 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Plus de huit mois après le déclenchement de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont réduites à l'état de ruines et soumises à un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.
Israël est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de justice, dont la dernière ordonnance lui a enjoint de mettre immédiatement fin à son opération militaire dans la ville de Rafah, dans le sud du pays, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés pour échapper à la guerre, avant que la ville ne soit envahie, le 6 mai dernier.