Crédit Photo : Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Des patients détenus se rassemblent dans la cour de l'hôpital pénitentiaire de Fresnes, situé au sein de la prison de Fresnes, à Fresnes, au sud de Paris, le 25 novembre 2020.
Les membres du Comité des ministres du Conseil de l'Europe ont exprimé, dans une décision rendue jeudi 14 mars, "leur profonde préoccupation" face au taux moyen d'occupation des prisons et maisons d'arrêt françaises, monté à 147,6%, et qui ne cesse d'augmenter, ont rapporté samedi des médias français.
Les autorités françaises ont pris des mesures pour tenter de remédier à cette surpopulation carcérale: interdiction des peines de prison de moins d'un mois, aménagement des peines, détention à domicile sous surveillance électronique ou développement du travail d'intérêt général par exemple, précise, mais celles-ci s'avèrent insuffisantes, souligne Franceinfo.
Face à ce constat, les membres du Comité
"invitent instamment les autorités [françaises] à reconsidérer leur stratégie de lutte contre la surpopulation, en s'attaquant à ses causes profondes et en évaluant, de manière détaillée, l'impact des dernières réformes, le tout en prenant en considération les recommandations du Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants [CPT] ainsi que les observations des acteurs de terrain"
, indique le même média.
Le Conseil de l'Europe est le principal organe de défense des droits de l'homme sur le continent, qui rassemble 46 pays, précise le média français rappelant que la Cour européenne des droits de l'homme, avait condamné il y a quatre ans la France dans une affaire de surpopulation carcérale.
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