La préfecture avait justifié cette décision en raison de la présence d'ouvrages religieux fondamentalistes dans la librairie, contenant des propos pouvant constituer des délits de provocation à la haine ou à la violence envers un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle.
Le tribunal a estimé que pour les deux autres ouvrages considérés comme problématiques par la préfecture, il n'a pas été démontré pendant la procédure judiciaire que ces livres comportaient des passages pouvant être susceptibles de perturber l'ordre public.