Une enseignante a été poignardée en classe par un élève de 14 ans au collège Robert Schuman à Benfeld, dans le Bas-Rhin, en France, le 24 septembre 2025.
Une enseignante a été poignardée en plein cours mercredi matin dans un collège du Bas-Rhin. La victime, âgée de 66 ans, a été hospitalisée en urgence relative après avoir été touchée au visage. Ses jours ne sont pas en danger.
Cité par BFMTV, le recteur de l’académie de Strasbourg, Olivier Klein, a confirmé l’ouverture d’une enquête judiciaire et exprimé
"tout son soutien à la professeure blessée et à l’équipe éducative".
Il a condamné
"avec force"
cette agression, rappelant que la sécurité des établissements scolaires constitue
"une priorité de la ministre d’État et de tous les personnels".
Le suspect, un élève de 14 ans placé en foyer, a été interpellé par la gendarmerie. Lors de son arrestation, il s’est poignardé et a été hospitalisé en urgence absolue, après avoir été réanimé sur place. Selon les informations de BFMTV, l’adolescent était connu de l’établissement pour avoir réalisé des tags nazis.
Le parquet de Strasbourg est chargé de l’enquête, tandis que le parquet national antiterroriste (PNAT) observe la procédure. À ce stade, rien n’indique une qualification terroriste, mais le PNAT décidera ultérieurement s’il reprend ou non les investigations.
La ministre démissionnaire de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, a condamné
"avec force"
l’agression et annoncé sa venue sur place. Elle doit arriver dans l’après-midi au collège Robert Schuman. Une cellule d’urgence médico-psychologique a été activée pour accompagner les élèves et le personnel.
Le maire de Benfeld, Jacky Wolfarth, a qualifié les faits de
"tragédie"
et insisté sur la nécessité d’un suivi psychologique des élèves.
"C’est un événement isolé"
, a-t-il ajouté, soulignant que le collège est habituellement
"calme"
et bénéficie d’un
"encadrement exemplaire".
La présidente du groupe parlementaire Rassemblement national (RN), Marine Le Pen a réagi sur les réseaux sociaux en adressant son
"soutien"
à l’enseignante et en dénonçant
"l’incapacité"
des dirigeants à protéger les Français.
Cette agression intervient dans un contexte marqué par la persistance en France des violences en milieu scolaire, qui ravive les inquiétudes sur la protection des enseignants et la prévention des passages à l’acte chez des mineurs en difficulté.
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