Corée du Sud: L'agence anticorruption demande l'exécution du mandat d'arrêt du président destitué

10:386/01/2025, lundi
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Le personnel de sécurité marche sur la route avec des bus bloquant une porte d'entrée pour protéger le président sud-coréen Yoon Suk Yeol d'une éventuelle seconde tentative d'arrestation par le Bureau d'enquête sur la corruption pour les hauts fonctionnaires dans l'enceinte de la résidence présidentielle, vue d'une colline à Séoul, le 6 janvier 2025.
Crédit Photo : Jung Yeon-je / AFP
Le personnel de sécurité marche sur la route avec des bus bloquant une porte d'entrée pour protéger le président sud-coréen Yoon Suk Yeol d'une éventuelle seconde tentative d'arrestation par le Bureau d'enquête sur la corruption pour les hauts fonctionnaires dans l'enceinte de la résidence présidentielle, vue d'une colline à Séoul, le 6 janvier 2025.

L'agence anticorruption sud-coréenne a officiellement demandé à la police d'exécuter un mandat d'arrêt contre le président destitué Yoon Suk Yeol pour sa tentative ratée de loi martiale, ont confirmé les deux parties lundi.

Le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) a soumis une demande officielle dimanche soir, à moins de 24 heures de l'expiration du mandat.
"Le CIO nous a envoyé une lettre officielle demandant notre coopération sans consultations préalables"
, a déclaré un responsable de la police à l'agence Yonhap, précisant:

Nous menons actuellement une analyse juridique interne.

Le CIO avait suspendu vendredi l'exécution du mandat après un affrontement prolongé avec les agents de sécurité présidentielle à la résidence du président.


L'agence collabore avec la police et l'unité d'enquête du ministère de la Défense dans le cadre d'une enquête conjointe sur l'imposition brève de la loi martiale par Yoon le 3 décembre.


Une course contre la montre


Avec l'expiration du mandat prévue à minuit heure locale, plusieurs options sont envisagées: une nouvelle tentative d'arrestation, une demande de prolongation ou l'exploration d'autres solutions.

Cependant, des sources ont rapporté que la lettre du CIO a suscité des critiques au sein de la police, accusant l'agence de vouloir lui transférer la responsabilité après sa gestion jugée passive du mandat vendredi dernier.


La défense de Yoon


L'équipe juridique de Yoon Suk Yeol a rejeté le mandat comme étant illégal et invalide, affirmant que le CIO n'est pas techniquement habilité à enquêter sur les accusations d'insurrection liées au décret de loi martiale.


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