Au total 66 femmes burkinabè enlevées les 12 et 13 janvier courant, dans la localité de Arbinda dans la province du Soum dans le Sahel burkinabè, ont été libérées vendredi, lors d’une opération menée par les force de défense et de sécurité burkinabè, a rapporté vendredi dans la soirée, la télévision publique du Burkina Faso (RTB).
La même source a précisé que ces ex-otages ont été accueillies à Ouagadougou, après huit jours de captivité par les autorités du Burkina Faso.
Ce rapt qui n’a pas encore été revendiqué et a été largement condamné sur le plan national et international.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a exprimé lundi son inquiétude suite à l'enlèvement de ces femmes et appelé à leur libération immédiate.
Des pays comme la France, les Etats-Unis et le Canada ont également appelé à la libération de ces femmes enlevées, dont on est sans nouvelles depuis une semaine, malgré les recherches engagés par les forces de défense et de sécurité et les supplétifs de l’armée.
La situation sécuritaire est marquée par des attaques terroristes depuis 2015 dans plusieurs régions du Burkina Faso. Ces attaques ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes, alors que plus de 40% du territoire échappe au contrôle de l’Etat, selon des chiffres officiels.
Selon le ministère en charge de l’Education, 679 structures éducatives ont été fermées à cause de l'insécurité affectant 1 076 155 élèves, selon les chiffres disponibles à la date du 31 décembre 2022.
En plus des multiples actions de réorganisation de l’armée, les autorités burkinabè ont lancé, le 24 octobre dernier, le recrutement de 50 000 combattants volontaires pour la défense de la patrie (VDP, les supplétifs de l’armée) pour soutenir la reprise de contrôle du territoire national.