Cette présumée tentative d'attentat ciblant une institution majeure de la démocratie brésilienne réveille le souvenir des émeutes d'extrême droite contre les sièges de l'exécutif, du législatif et du judiciaire sur la même place de la capitale en janvier 2023.
D'après un document de la police publié par la chaîne GloboNews, l'homme se nommait Francisco Wanderley Luiz et était aussi propriétaire de la voiture. La vice-gouverneure a indiqué que des indices pointent vers lui.
La Cour suprême se trouve sur la place des Trois-Pouvoirs, où elle fait face au palais présidentiel et au Parlement.
Lula ne se trouvait pas au palais présidentiel au moment des explosions, a dit à l'AFP un porte-parole de la présidence.
Sur les lieux des explosions, les enquêteurs procédaient aux constatations avec précaution, car le corps, qu'un photographe de l'AFP a pu apercevoir, est entouré d'explosifs munis d'une minuterie.
Des policiers effectuant une ronde avaient repéré le véhicule en feu et ont vu l'individu en sortir précipitamment, a rapporté le sergent Santos, de la Police militaire du District fédéral (qui comprend Brasilia).
Le palais présidentiel est fermé et personne ne peut y entrer, a constaté un photographe de l'AFP. Sous une pluie battante, toute la place était bouclée par un imposant déploiement de forces de sécurité.
Le 8 janvier 2023, une semaine après le retour de Lula au pouvoir, des milliers de partisans de Jair Bolsonaro, défait au scrutin présidentiel de la fin 2022, avaient pris d'assaut et saccagé les sièges des institutions sur la place des Trois-Pouvoirs.
Mercredi, il doit recevoir à Brasilia en visite d'Etat le président chinois.