Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements terroristes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Daesh, qui ont fait plus de 20 000 morts et quelque deux millions de déplacés.
Après avoir renversé le lieutenant-colonel Damiba, le capitaine Traoré souhaitait respecter l'engagement de son prédécesseur, voulant remettre le pouvoir aux civils en organisant des élections à l'été 2024.
Le régime a ensuite fait savoir que la sécurité dans le pays primait sur l'organisation d'élections.