Souleiman Seidi, ministre de l'Économie et des Finances à l'époque, et le secrétaire d'État au Trésor public, Antonio Monteiro, avaient été interpellés fin novembre. Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre, des éléments de la Garde nationale avaient tenté de les libérer par la force. Des affrontements avec l'armée avaient fait deux morts.
Le président Umaro Sissoco Embalo a présenté ces événements comme une tentative de coup d'État. Il a dissous le Parlement dominé par l'opposition.
Le procès ouvert lundi a été ajourné à une date non précisée après plusieurs heures de débats houleux.
La Guinée-Bissau, pays lusophone de deux millions d'habitants, l'un des plus pauvres au monde et considéré comme l'un des plus gangrenés par la corruption, va depuis son indépendance vis-à-vis du Portugal en 1974 de putschs en coups de force armés ou politiques.