Les forces israéliennes font un raid dans le nord de la ville de Jénine, en Palestine occupée.
L'armée de l'État hébreu a arrêté 35 Palestiniens en Palestine occupée, ont rapporté mercredi la Commission pour les affaires des prisonniers et ex-prisonniers palestiniens (qui dépend de l'Autorité palestinienne) et le Club des prisonniers palestiniens (organisation indépendante, non gouvernementale).
Ces nouvelles interpellations portent à 7 305 le nombre total des Palestiniens arrêtés dans ce territoire depuis le 7 octobre dernier, indiquent les deux organisations palestiniennes par voie de communiqué commun, dont Anadolu a obtenu copie.
"Près de 7 305 Palestiniens ont été interpellés depuis le 7 octobre dernier"
, indique le communiqué qui précise que ce nombre inclut ceux qui ont été arrêtés à leur domicile et aux points de contrôle militaires israéliens, ainsi que ceux qui ont été obligés de se livrer sous la contrainte et ceux qui ont été retenus en otages.
L'armée israélienne a arrêté
"dans la nuit de mardi à mercredi 35 Palestiniens de Palestine, dont des mineurs, et des ex-prisonniers".
Selon le communiqué, les interpellations ont été menées dans les gouvernorats d'Hébron et Bethléem (sud), Ramallah et Jérusalem (centre), ainsi qu'à Jénine (nord).
Les deux organisations palestiniennes ont déploré
"des abus, des passages à tabac et des menaces à l'encontre des personnes interpellées et leurs familles, ainsi que des actes de saccage perpétrés dans les maisons des Palestiniens".
Le communiqué souligne, en outre, que
"les forces d'occupation ont arrêté un certain nombre de travailleurs gazaouis dans la ville de Naplouse (nord)",
sans donner de précisions sur leur nombre, ou leur identité.
Les données des deux organisations palestiniennes concernent
"ceux qui sont toujours en état d'arrestation et les personnes qui ont été relâchées par la suite".
"Près de 9 000 Palestiniens croupissent dans les geôles israéliennes, parmi lesquels 200 mineurs, 70 femmes, et 3 484 détenus administratifs (sans inculpation)"
, tandis que
"606 de ces prisonniers sont classés par les autorités israéliennes comme ‘'combattants illégaux".
Selon une loi israélienne de 2002, un
"combattant illégal"
,
"n'a pas droit au statut de prisonnier de guerre"
défini par le droit international humanitaire.
Depuis le déclenchement de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023, l'armée israélienne a intensifié ses opérations militaires en Palestine occupée, faisant 410 morts et 4 600 blessés. Elle a également procédé à l'arrestation de milliers de Palestiniens et à la destruction d'infrastructures dans plusieurs villes et villages de ce territoire.
L'armée israélienne mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza, avec le soutien de Washington, qui a tué des milliers de Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants.
Le conflit a provoqué également
"des destructions massives et une catastrophe humanitaire sans précédent",
selon l'ONU.
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